Définition
L’oxygénothérapie, appelée aussi oxygénothérapie normobare, désigne un traitement médical qui consiste à apporter de l'oxygène par les voies respiratoires en cas de diminution des capacités pulmonaires, de façon à rétablir ou maintenir un taux normal d'oxygène dans le sang.
Le traitement par oxygénothérapie peut se dérouler en milieu hospitalier ou à domicile mais se fait sur prescription.
L’apport d’oxygène de longue durée :
Ø Diminue la détresse respiratoire et améliore ainsi les performances et la qualité de vie,
Ø Soutient le système cardiovasculaire.
Ø Augmente l’espérance de vie.
La thérapie n’a d’effet que si l’oxygène supplémentaire est inspiré au moins 16 heures par jour. L’idéal est de pouvoir appliquer la thérapie 24 heures sur 24.
Indication
L’oxygénothérapie court terme :
· Insuffisance respiratoire aigüe.
· Gêne respiratoire : notamment pour patients en fin de vie ou en soins palliatifs.
· Algie Vasculaire de la Face AVF : sa forme épisodique est la plus répandue mais la chronique se soigne aussi par oxygénothérapie.
L’oxygénothérapie long terme :
· Insuffisance rénale chronique
· Hypoxie et hypoxémie : également en prévention.
· Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) sévère
· Insuffisances respiratoires chronique : pneumopathies interstitielles, mucoviscidose, hypertension artérielle pulmonaire...
Surveillance
ü Mise en place correcte du dispositif
ü Vérification du débit d’oxygène et réglages.
ü Constantes : Fréquence, rythme et amplitude respiratoire. Fréquence cardiaque, PA et SP02.
ü Conscience du patient.
ü Signe de cyanose : annonce une hypoxémie.
ü Contrôle gaz du sang.
ü Sueurs : signe d’hypercapnie soit l’augmentation de la PaCO2.
Vidéo sur les dispositifs d’oxygénothérapie : https://www.youtube.com/watch?v=g_02Ve68yb8
Définition
L’aérosolthérapie est l’administration d’un traitement médicamenteux ou non dans les voies respiratoires sous forme de suspension de fines particules solides ou liquides dans un gaz. L’aérosolthérapie est un moyen de soigner différentes affections de la sphère ORL et les maladies broncho-pulmonaires.
L’objectif d’un traitement par aérosolthérapie est de faire parvenir un médicament directement là où il doit agir, à savoir dans les voies respiratoires.
Il a plusieurs intérêts :
Ø Action du médicament rapide voire directe sur la cible
Ø Administration de doses plus faible et qui atteint des voies difficiles d’accès (sinus, oreilles interne, bronches...)
Ø Limite les effets secondaire ou indésirable systémiques du fait qu’il passe peu dans le sang et l’organisme.
Indication
L’aérosolthérapie est utilisée lors d’affections pulmonaires ou ORL :
· Asthme
· Bronchite chronique
· Infection pulmonaire
· Bronchiolites
· Mucoviscidose
· Laryngite
· Sinusite
· Otite
Surveillance
Un certain nombre d’effets secondaires feront l’objet d’une surveillance accrue :
ü Allergie(s) au médicament ou produit
ü Palpitations ou tachycardie
ü Tremblement des extrémités
ü Sécheresse buccale
ü Irritations
Fiche technique – Pose d’un aérosol par nébulisation :
https://www.soins-infirmiers.com/pratique/procedures-de-soins/aerosoltherapie
cadeaux de bienvenue
Placement du patient à visée de protection, lors d’une phase critique de sa prise en charge thérapeutique, dans un espace dont il ne peut sortir librement et qui est séparé des autres patients. Tout isolement ne peut se faire que dans un lieu dédié et adapté. L’isolement est une mesure limitée dans le temps, sur décision d’un psychiatre, conformément à la loi, dans le cadre d’une démarche thérapeutique, après concertation pluriprofessionnelle, qui impose la prescription d’une surveillance et d’un accompagnement intensifs. Définition HAS
L’isolement thérapeutique en psychiatrie est un soin à part entière, fréquemment utilisé et comportant de nombreux risques à gérer et/ou à prévenir. Il s’agit d’un soin intensif psychiatrique mis en œuvre selon des recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS).
L’utilisation de la chambre d’isolement en psychiatrie répond donc à un protocole que tous les établissements, en possession de chambres d’isolement, sont amenés à respecter. Ce protocole, validé par l’HAS en 2005 est le référentiel de pratiques médicales et paramédicales construit en 1998 par l’Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé (ANAES).
Indications
· Comportement violent envers autrui ou mettant en danger sa propre intégrité.
· Comportement inapproprié comme une agitation psychomotrice
· Risque de rupture thérapeutique
· Risque d’automutilation ou de suicide
· Isolement à la demande du patient.
Contre-indications
Pour rappel, l’isolement thérapeutique est toujours prescrit en cas de dernier recours pour une durée limitée mais en aucun cas pour des raisons de :
v Punition, humiliation, domination ou volonté d’infliger des souffrances.
v Etat clinique ne nécessitant pas un isolement.
v Isolement pour pallier un manque de personnel.
v Si la réflexion bénéfices/risques est vue par l’équipe soignante comme dangereuse pour le patient.
Surveillance
Lors de son isolement le patient doit être sous étroite et régulière surveillance par l’équipe pluridisciplinaire :
ü De son état psychique et somatique.
ü Effets secondaires du traitement.
ü Risque d’auto-agressivité.
ü Hygiène de la chambre d’isolement
ü Des paramètres physiologiques : tension artérielle, saturation oxygène, fréquence cardiaque...
Définition
Il existe plusieurs types de contentions, dont les contentions physique et mécanique.
Ø Contention physique (manuelle) : maintien ou immobilisation du patient en ayant recours à la force physique.
Ø Contention mécanique : utilisation de tous moyens, méthodes, matériels ou vêtements empêchant ou limitant les capacités de mobilisation volontaire de tout ou partie du corps dans un but de sécurité pour un patient dont le comportement présente un risque grave pour son intégrité ou celle d’autrui.
La contention mécanique est une mesure d’exception, limitée dans le temps, sur décision d’un psychiatre, conformément à la loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016, dans le cadre d’une démarche thérapeutique, après concertation pluriprofessionnelle, qui impose la prescription d’une surveillance et d’un accompagnement intensifs. L’utilisation d’une mesure de contention mécanique représente un processus complexe, de dernier recours, justifié par une situation clinique. Définition HAS
La contention soulève une réelle question d’éthique puisqu’elle signifie l’entrave à la liberté, ainsi l’équipe pluridisciplinaire doit pour justifier des circonstances particulières de dernier recours, de l’intérêt de celle-ci pour le patient.
Indications
Il s’agit de prévenir une violence imminente du patient ou répondre à une violence immédiate, non maîtrisable, sous-tendue par des troubles mentaux, avec un risque grave pour l’intégrité du patient ou celle d’autrui. Les indications sont similaires à celles de l’isolement qui vient souvent en complément :
· Comportement violent envers autrui ou mettant en danger sa propre intégrité.
· Comportement inapproprié comme une agitation psychomotrice
· Risque de rupture thérapeutique
· Risque d’automutilation ou de suicide
· Isolement à la demande du patient.
Contre-indications
Pour rappel, la contention comme l’isolement thérapeutique est toujours issue d’une prescription pour 24h en cas de dernier recours pour une durée limitée mais en aucun cas pour des raisons de :
v Punition, humiliation, domination ou volonté d’infliger des souffrances.
v Contention pour pallier la rareté du personnel soignant.
v Mise en danger de l’état du patient dû à la contention.
Surveillance
Lors de son isolement le patient doit être sous étroite et régulière surveillance par l’équipe pluridisciplinaire :
ü De son état psychique et somatique.
ü Risque d’agressivité.
ü Des paramètres physiologiques : tension artérielle, saturation oxygène, fréquence cardiaque...
ü Rétablir le contact et l’alliance thérapeutique.
ü Prévention des maladies thromboemboliques.
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