L'insuffisance respiratoire est une incapacité de l'appareil respiratoire à assurer son rôle d'oxygénation correcte du sang. Elle peut être aiguë, d'installation brutale, ou plus souvent chronique, d'apparition progressive.
L’IRC résulte d’une hématose est incomplète. Cela signifie que vos poumons ne sont plus en mesure de fournir suffisamment de dioxygène (ou oxygène, O2) à votre organisme, ni d'évacuer correctement le dioxyde de carbone (CO2). Votre sang est alors mal oxygéné.
Signes cliniques
v Perte de souffle (dyspnée) : Lors d’un quelconque exercice physique c’est souvent le premier signe.
v Cyanose des extrémités : Coloration bleue des doigts et des lèvres.
v Autres symptômes : sueurs, maux de tête, troubles de l’humeur.
Complications
· Crise d’insuffisance respiratoire aiguë.
· Insuffisance cardiaque : Hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) et insuffisance cardiaque droite.
· Polyglobulie : augmentation du nombre de globules rouges fabriquée par la moelle dû au manque d’oxygène.
· Autres : Diminution des facultés intellectuelles et troubles de l’humeur.
Examens
Gazométrie : L'analyse des gaz du sang consiste à mesurer équilibre d’acidité, les niveaux d'oxygène et de dioxyde de carbone ...
Radiographie pulmonaire : permet d’identifier un emphysème, pneumopathie interstitielle, une cardiomégalie, etc.
EFR - Épreuve Fonctionnelle Respiratoire : permet d’identifier si le trouble respiratoire est plutôt d’origine obstructive, restrictive ou mixte.
Traitements
Non-médicamenteux :
Ø Oxygénothérapie
Ø Kinésithérapie : réhabilitation respiratoire.
Ø Hygiène de vie : Perte de poids si surcharge pondérale, alimentation saine et arrêt tabac.
Médicamenteux :
Arrêt des médicaments dépresseurs respiratoires : anxiolytiques, hypnotiques, etc… et traitement symptomatique.
Une insuffisance respiratoire aiguë est grave du fait de la diminution rapide de l'oxygénation des organes et des tissus, pouvant conduire à une destruction de leur cellule.
Certaines maladies neuromusculaires touchant le poumon, une insuffisance respiratoire chronique ou la décompensation d'une maladie chronique des poumons peut conduire à une insuffisance respiratoire aiguë.
Signes cliniques
v Détresse respiratoire aiguë.
v Défaillances respiratoires : Dyspnée, polypnée ou cyanose.
v Insuffisance respiratoire : Tachycardie, hypotension artérielle, bradycardie...
Complications
· Crise d’insuffisance respiratoire aiguë.
· Arrêt cardiaque.
· Coma.
Examens
Electrocardiogramme : Détecter le syndrome du trouble cardiaque : coronarien aigu, tachycardie, bradycardie...
Gazométrie : L'analyse des gaz du sang consiste à mesurer équilibre d’acidité, les niveaux d'oxygène et de dioxyde de carbone ...
Radiographie pulmonaire : permet d’identifier un emphysème, pneumopathie interstitielle, une cardiomégalie, etc.
Traitements
Non-médicamenteux :
Ø Oxygénothérapie
Ø Héparinothérapie
Ø Mise sous ventilation mécanique
Médicamenteux : On traite selon la pathologie de l’insuffisance respiratoire aigüe : traitements de l’asthme, embolie pulmonaire, BCPO, OAP, pneumothorax...
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Définition
Le diabète est une affection métabolique chronique caractérisée par une hyperglycémie chronique liée à une déficience de l'action de l'insuline (insulinorésistance) et/ou de la sécrétion d'insuline (insulinopénie).
Le diabète correspond à une élévation anormale de la glycémie, définie par le taux de sucre dans le sang. Cette augmentation de la glycémie peut provoquer à plus ou moins long terme des lésions de différents organes, comme les yeux, les reins, les nerfs et les vaisseaux sanguins. Près de 90% des diabétiques vivent pendant des années avec cette maladie sans le savoir car le diabète ne provoque en général pas de manifestations au début de son évolution.
On catégorise plusieurs types de diabète :
Ø Le diabète de type 1 DT1 : Le diabète de type 1 ou insulinodépendant se caractérise par l'absence de production d'insuline. Cette maladie auto-immune se déclare souvent avant 20 ans et ne représenterai qu’environ 10% des diabètes.
Ø Le diabète de type 2 DT2 : Le diabète de type 2 se caractérise par une résistance à l'insuline, qui entraîne alors une augmentation importante de la glycémie, c'est-à-dire du taux de sucre dans le sang. " Cette forme de diabète est la plus fréquente : 90 à 92% des diabétiques en sont atteints.
Signes cliniques
v Polyurie : C’est l’envie et l’excrétion de quantité excessive d'urine (glycosurie, acétonurie)
v Nycturie : C’est l’excrétion d'urine la nuit qui devient très fréquente et répétitive.
v Polydipsie : Soif excessive et bouche sèche occasionnée par la déshydratation.
v Polyphagie : C’est une sensation de faim intense. Exagération de l’appétit.
v Asthénie : Fatigue intense et essoufflement.
v Infections : de la peau, des pieds ou urinaires.
Complications
· Acidocétose diabétique / Coma cétoacidosique : production de corps cétoniques dû à une hyperglycémie.
· Acidose lactique : propre au DT2 et dû à une accumulation de lactate.
· Hypoglycémie : Apparition plus ou moins rapide.
· Macroangiopathies : Obstruction progressive des artères causant insuffisance coronarienne, AVC, AOMI, infarctus.
· Microangiopathies : anomalies paroi des petits vaisseaux comme rétinopathie, cataracte, neuropathie, angiopathie cutanée...
Examens
Glycémie capillaire : auto-prélèvement de sang à la face latérale des doigts.
Prise de sang : Permet de détecter une glycémie anormale.
Hémoglobine glycosylée / HbA1c : Il évalue la glycémie moyenne des 3 à 4 mois précédant le bilan.
Bilan systématique des complications : cardio-vasculaire, rénale, lipidique, ophtalmique, ECG, échodoppler membres inférieurs.
Traitements
Médicamenteux :
Ø Insuline : Injectée à dose appropriée sous différente forme pour action plus ou moins rapide et par divers dispositifs.
Ø Antidiabétiques oraux : sont spécifique au DT2 déterminé par un diabétologue ou endocrinologue. On retrouve les biguanides, glitazones, sulfamides hypoglycémiants, glinides...
Ø Mise sous ventilation mécanique
Non médicamenteux : Equilibre alimentaire avec ration alimentaire, hygiène corporelle soigneuse, pratique physique adaptée, lutte contre l’obésité. Arrêt du tabac.
Plus d’infos sur le diabète ici : http://ceed-diabete.org/fr/le-diabete/les-chiffres/
La sclérose en plaques (SEP) est une affection inflammatoire destructrice de la myéline qui conduit à une dégénérescence des fibres nerveuses. Elle est en ce sens une maladie inflammatoire et dégénérative du cerveau et de la moelle épinière.
Elle est considérée comme une maladie auto-immune,
La maladie, première cause de handicap par maladie neurologique du sujet jeune, plus souvent chez la femme que l'homme, évolue le plus souvent en 2 phases. La première, évolue par poussées de symptômes régressifs, est dite phase rémittente.
La seconde, plus tardive de 10 à 20 ans, débutant vers 40 ans en moyenne, dite phase progressive, est faite de symptômes permanents responsables de handicaps fonctionnels, dont l'aggravation se fait de manière progressive.
Signes cliniques
v Fatigue importante et inhabituelle.
v Troubles moteurs : faiblesse musculaire, limitation de la marche, paralysie partielle, mouvements anormaux, spasticité d'un membre...
v Gêne visuelle : survenue rapide d'une vision double ou d'une baisse d'acuité visuelle d'un œil due à une névrite oculaire (atteinte du nerf optique) qui révèle la maladie dans un quart des cas. La récupération de la fonction visuelle est complète en six mois, dans 80 % des cas ;
v Troubles de la sensibilité : engourdissements, perte de sensibilité, picotements, fourmillements, sensation de décharges électriques, sensations anormales de ruissellement, d'étau... ;
v Autres troubles : de l'attention, de la mémoire, de l’équilibre, de l'humeur et épisodes dépressifs.
v Problèmes urinaires et constipation.
v Paralysie faciale.
Complications
· Incapacité physique majeure, perte de mobilité.
· Infections respiratoires.
· Ulcères et décubitus.
· Espérance de vie amoindrie.
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