Hygiène (dans les soins) : Ensemble des principes, des pratiques individuelles ou collectives visant à la conservation de la santé, au fonctionnement normal de l'organisme : Avoir une bonne hygiène de vie.
Asepsie : L'asepsie consiste à empêcher la contamination d'une zone ou d'une surface par des micro-organismes étrangers.
Antisepsie : Opération préventive permettant d’éliminer ou réduire les microbes. Les antiseptiques sont bactériostatiques, bactéricide et/ou virucide ou fongicide.
Infection : Résultat de l’agression de l’organisme par un microorganisme entrainant des altérations avec généralement réactions inflammatoires.
Asepsie progressive : Le concept d'asepsie progressive est l'établissement d'une série de barrières successives pour limiter le risque de contamination de la plaie opératoire. Il empêche l'introduction de particules grâce à une série de sas qui se trouvent à l'entrée du bloc opératoire.
Décret n°88-657 du 6 mai 1988 : Il a ordonné la mise en place dans tous les établissements de santé d'un comité de lutte contre les infections nosocomiales qui a pour objet le contrôle et la prévention des infections hospitalière.
L’objectif de ce décret est d’organiser la surveillance désinfection de l'établissement, promouvoir la formation des personnels dans le domaine des règles d’hygiène et d’asepsie. Pour cela un rapport est réalisé chaque année par les établissements auprès de l’ARS.
On retrouve les mesures d’hygiène et d’asepsie dans le code de la santé en termes de prévention des infections et de respect de l’hygiène du patient dans les soins.
L’hygiène des mains est la première mesure clé de l’asepsie que doit maitriser l’IDE dans le but de protéger le patient mais aussi lui-même et le personnel soignant des risques infectieux.
L’hygiène des mains passe soit par le lavage simple au savon soit la friction hydro alcoolique lorsqu’il n’y a pas de souillure des mains.
Le lavage des mains est à réaliser à la prise de poste et la relève, avant chaque manipulation ou soins, chaque patient et chaque acte de la vie courante.
Le lavage antiseptique des mains permet d'éliminer les micro-organismes issus des milieux contaminés.
Port des gants
Il est systématique Lors d'un soin comportant un risque de contact avec du sang ou des liquides biologiques, de la manipulation de linge souillé, de soins si les mains sont abîmées ou blessées.
Les gants sont jetables, changés à la fin de chaque soin et entre chaque patient.
Désinfection de l'environnement
Toujours travailler dans un environnement sain et propre. La chambre, le lit, le patient, … tout doit être propre avant de prodiguer un soin.
Tenue de travail
La tenue du soignant doit être propre ainsi elle est changée très régulièrement. La tenue à 2 buts : votre protection et celle du patient. Elle comprend la blouse, les masques, surblouses, gants...
Stérile
État d'un produit exempt de micro-organismes viables, on va chercher à conserver cet état de stérilité.
Nettoyage
Opération d'élimination des salissures (particules, biologiques, organiques, liquides, …) par un procédé respectant l'état des surfaces traitées et faisant appel à une action chimique, mécanique, temps d’action ou température.
La rigueur et la technique
L’IDE se doit de respecter les règles d’hygiène et d’asepsie dans sa pratique professionnelle. Il se doit de nettoyer, désinfecter, suivre les méthodes c’est-à-dire savoir ou mettre les doigts, respecter la stérilité du matériel. Respecter les procédures, modes opératoires et bonnes pratiques apprises. L’organisation sera une rigueur obligatoire de l’IDE.
La pose d'une perfusion permet l'administration de soluté isotoniques ou hyper/hypotoniques, salé ou sucré ou médicamenteux, sur des voix veineuses périphérique ou centrale.
Une perfusion est l'administration continuelle de liquide isotoniques ou hyper tonique, salé ou sucré ou médicamenteux ; La plupart du temps en intraveineuse, donc via une veine périphérique ou centrale.
A différencier de la transfusion qui implique quant à elle des composants sanguins.
La technique de pose de perfusion demande rigueur, précision et asepsie car elle est une source très importante d’infection nosocomiale.
Le code de la santé publique mentionne les perfusions au titre d’un acte du rôle infirmier.
Article R4311–5 : « dans le cadre de son rôle propre, l'infirmier a accompli les actes suivants : Surveillance des perfusions, surveillance des cathéter ».
Article R4311–7 : « l'infirmier est habilité à accomplir sur prescription médicale : les perfusions, la mise en place et l'ablation d'un cathéter cours ».
Pour définir la tonicité des solutés on se base sur celle du plasma. Le plasma étant la référence il est dit isotonique. A partir de là on va pouvoir séparer les solutés en hypotonique (plus dilué que le plasma), isotonique (même tonicité que le plasma), hypertonique (plus concentré que le plasma).
Les solutés se trouve majoritairement en poches souples, parfois dans des flacons en verre pour les exceptions, dont les contenants sont de 50mL, 100mL, 200mL, 150mL, 500mL, 1000mL voire 3000mL dans le cas d’une alimentation parentérale.
Solutés isotoniques
L'isotonie correspond à une concentration égale en solutés de part et d'autre d'une membrane semiperméable. Ceci n'est pas une notion propre à la biologie cellulaire. ...
Une solution isotonique par rapport au milieu intracellulaire contient une quantité de solutés dissous égale à celle du cytoplasme.
Ce sont souvent les solutés nutritifs de protides, lipides, glucides comme Kaviben, Perkabiven...
Solutés hypertoniques
Un soluté hypertonique correspond à une solution hyper osmotique, c'est à dire dont l'osmolalité est supérieure à celle du plasma et dont l'espace de diffusion est limité au compartiment extracellulaire.
NB : risque élevé de nécrose des tissus avoisinants le trajet veineux.
Ø Voie périphérique : glucosées 10 %.
Ø Voie centrale : Glucosées 30 % ; chlorure de sodium à 42 % ; bicarbonate de sodium à 84 %
Solutés hypotoniques
Un soluté hypotonique, inverse de l’hypertonique, correspond ayant une concentration en solutés inférieure à celle du cytoplasme. Dans un environnement hypotonique, l'osmose incite l'eau à entrer dans la cellule. ...
C’est le soluté le plus rarement utilisé, on y retrouve des solution médicamenteuse injectables comme Flagyl, Perfalgan, Erythrocine et des solutés de remplissage dans les Hippo volémie comme Elohes , Gelofusine 4 % .
cadeaux de bienvenue
Le rôle de protection du pansement dans le soin des plaies est primordial. Le pansement est un dispositif médical (et non plus des médicaments depuis la circulaire juillet 1998) clé dans les soins infirmiers, il est utilisé sur la peau pour couvrir, protéger et favoriser la guérison d'une plaie.
Il se doit de rester le plus simple possible, améliorer le confort du patient et surtout ne pas changé tant qu’il convient.
Objectifs de soins par pansement :
Ils sont élaborés par les laboratoires qui investissent dans des budgets en recherche et développement afin de leur définir des propriétés spécifiques.
Un point très important : il n’existe pas de mauvais pansement. Tous les pansements quelles que soient leurs marques ont une fonctionnalité. Quelles que soient leurs marques, ils sont complémentaires.
La classification des pansements est issue de la norme EN13726 chapitre 3 et leurs utilisations sont régies par la commission d’évaluation de la HAS.
Exsudat : Liquide organique qui suinte au niveau d'une surface enflammée de la plaie.
La carboxyméthylcellulose ou CMC : est un gel d'origine synthétique, un éther de cellulose très hygroscopique qui est souvent utilise sous la forme de son sel de sodium sur les plaies.
Les pansements alginates
Ces pansements sont composés majoritairement (> 50 %) d’alginates, avec ou sans carboxyméthylcellulose (CMC). Les alginates sont des polymères d’acides alginiques obtenus à partir d’algues, caractérisés par leurs capacités d’absorption et leurs propriétés hémostatiques. Ils existent sous forme de compresses ou de mèches.
Les fibres de carboxyméthylcellulose (CMC, pansements hydrofibres)
Ces pansements sont composés majoritairement (> 50 %) de fibres non tissées de carboxyméthylcellulose (CMC) pure. Ces fibres se transforment au contact des exsudats en gel cohésif, caractérisé par sa capacité d’absorption. Les CMC existent sous forme de compresses ou de mèches.
Les pansements hydrocellulaires
Ces pansements à base de polymères absorbants (généralement de la mousse de polyuréthane) existent sous forme de plaques adhésives ou non, de formes anatomiques ou adaptées au remplissage des plaies cavitaires.
Les pansements hydrocolloïdes
Ces pansements à base de polymères absorbants ont des propriétés liées à la présence de carboxyméthylcellulose, ils existent sous forme de plaques adhésives, de poudres ou de pâtes.
Les hydrogels
Ces gels contiennent plus de 50 % d’eau. Ils sont principalement destinés à assurer l’humidification des plaies. Ils existent sous forme de plaques, de compresses imprégnées et de gels.
Ils sont constitués d’une trame, imprégnée ou enduite de vaseline. Leur retrait est parfois douloureux, car ils adhèrent peu à peu à la plaie.
Les pansements interfaces sont constitués d’une trame enduite de polymères de différents types, tels que du gel de silicone. Ils se distinguent des simples pansements gras par une adhérence faible, qui ne s’accroît pas tout au long de l’utilisation au contact direct de la plaie (absence de migration de la substance imprégnée ou enduite), afin de limiter le traumatisme et la douleur induits par le retrait du pansement.
L’ajout de charbon actif a pour propriété d’absorber les molécules responsables des mauvaises odeurs des plaies.
Ils existent sous forme de plaques et compresses.
Constitués de différents supports (crèmes, compresses, plaques, etc.) auxquels a été ajouté de l’argent sous des formes physico-chimiques variées, leur visée est antibactérienne.
Les pansements à base d’acide hyaluronique
Ils contiennent de l’acide hyaluronique (constituant naturel du derme) à des concentrations variables. Ils existent sous diverses formes (crèmes, compresses, sprays, etc.).
Extrait des recommandations HAS sur les pansements.
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