Définitions
« La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social, ne consistant pas seulement l’absence de maladie ou d’infirmité. » Selon l’OMS
« État dynamique, susceptible de variation qui nécessite une adaptation de l’homme à son environnement. Cet état le rend apte à assumer les étapes de la vie, à en affronter les agressions et à vivre en harmonie avec lui-même et les autres. » Selon la DHOS
Le concept de santé et sa représentation s’est modifiée dans le temps du fait de l’évolution socioculturelle et reste subjective à chaque individu.
La santé a longtemps représenté la vie des organes du corps jusqu’à récemment où l’on a ajouté une notion de bien-être : aller bien et être en bonne forme.
Approches de la santé
Deux approches se confrontent depuis toujours en matière santé avec chacun leurs propres axes :
v Le modèle Biomédical : les maladies sont vues comme des entités indépendantes de la personne, le médecin doit donc s’intéresser à la maladie, indépendamment de la personne malade. La maladie est considérée comme exogène, elle vient de l’extérieur, comme par exemple de la pénétration d’un élément étranger et hostile à l’intérieur du corps (bactérie) et a forcément un caractère mauvais, c’est une agression qui n’a pas de sens et doit être éliminée.
v Le modèle Holistique ou global : Dans ce modèle, la maladie est fonctionnelle, elle ne correspond pas à une lésion organique mais à une rupture d’équilibre entre les composantes holistiques de l’homme : physique, physiologique et psychique. Elle est endogène, ne vient pas de l’extérieur mais est liée à l’histoire de l’individu. Elle est considérée comme bénéfique car elle permet la prise de conscience du déséquilibre par l’individu. Dans la perspective holiste, ce qui importe le plus c’est la personne malade avant la maladie elle-même.
Concept de santé
sociale
Le concept de santé sociale et du bien-être social est présent dans la définition de la santé de l’OMS dès 1946. ; Le concept de « santé sociale », est celui d’interrelations multiples entre l’individu et son environnement social et des capacités à les développer.
Ces interrelations sont caractérisées et schématisées par le modèle de Dahlgren et Whitehead représente les différents niveaux d’influence de nombreux facteurs ayant des effets sur la santé et sur lesquels il est possible d’agir : ce sont les déterminants de la santé.
Définition
La maladie c'est l'altération de l'état de santé qui se traduit notamment par un ensemble de ruptures d’ordre physique, mental et/ou social et se manifeste par des symptômes objectifs et subjectifs.
Selon les représentations de la vie, de la santé, de la mort et des ressources disponibles, cette relation de maladie peut être vécue comme une agression, une diminution de l’autonomie, une fragilité, un dysfonctionnement, d'une anomalie...
La maladie est ressentie individuel subjectif et propre à chacun mais aussi collectif qui représente un enjeu économique et culturel.
Elle peut être définie par sa durée :
– Maladie aiguë : Elle est à évolution rapide. Accident ou maladie qui frappe une personne en bonne santé, limité dans le temps et qui peut mener à une restitution complète de l'état antérieur.
– Maladie chronique : Elle est à évolution lente, qui dure dans le temps et laisse des séquelles définitives.
On décèle de plus en plus de facteurs favorisant l’apparition de maladies chez les individus comme répéter des mouvements, des défenses immunitaires fragile, travail physique et fatiguant, un logement insalubre, la pollution et problèmes environnementaux, entrave à la liberté (comme les confinements ont pu le démontrer), habitudes de vies novices, la sédentarité etc.
Vécu de la maladie
Le vécu de la maladie et l’expérience varient selon l’individu, propre à sa culture, ses groupes d’appartenance, etc. qui donnent sens à la maladie et la douleur.
Toute maladie a une signification qui peut être confrontée à de diverses interprétations comme celle du soignant qui renvoie plutôt à une culture savante et médicale alors que celle du patient renvoie à son vécu et sa propre culture.
Le patient doit sans cesse inventer son propre chemin dans la maladie et interprétation. Les stratégies actives de "coping", centrées sur la résolution des problèmes (recherche d'information, contrôle de la douleur, organisation du planning quotidien...) sont associées à un vécu positif. Beaucoup de patients reconnaissent d'autre part des aspects positifs à leur maladie et lui trouvent d’autres sens : meilleure écoute des autres, plus grande sérénité vis à vis des petits maux de la vie, plus grande force morale...
Le dialogue soignant / malade est important à toutes les phases de la maladie puisqu’il créé un véritable "contrat de confiance" basé sur l'information réciproque, transparence et un respect mutuel.
A noter que la maladie peut aussi être mal vécue et le malade peut mettre en place un mécanisme de défense : Crier à l'injustice, se révolter, minimiser l'importance de la maladie, se soumettre, désir d'une présence constante. Ça abandonner à sa détresse, adopter une attitude régressive, agressivité, besoin de maternage, dépendance.
Réactions du malade
Basé sur le modèle de Kübler-Ross, modèle de référence de l’acceptation (du changement, de la maladie et du deuil) on retrouve les étapes suivantes dans la réaction du malade face à la maladie :
cadeaux de bienvenue
Définitions
« Est définis comme un handicapé un sujet dont l'intégrité physique ou mentale est passagère ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l'effet de l'âge, d'une maladie ou d'un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l'école ou à occuper un emploi s'en trouve compromises. » Selon l’OMS
La Loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, définit le handicap : « constitue un handicap au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant ».
Surhandicap : C’est l’ajout d’une déficience psychique en supplément d’une déficience motroce ou mentale déjà existante.
Plurihandicap : C’est l’association de plusieurs déficiences qu’elles soit motrices, intellectuelles, auditive, visuelle, ... On définit difficilement lequel est le handicap principal.
Polyhandicap : C’est l’association de déficiences mentales et motrices, souvent aggravées par d’autres troubles.
État végétatif : C’est la perte d’activité consciente, sans réponse psychique ou physique aux stimulations extérieur. A l’inverse du coma il y a une alternance veille-sommeil, c’est ce que l’on appelle aussi l’état d’éveil non-répondant.
Les types de handicap
§ Le handicap moteur : Recouvre l’ensembles des troubles pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité, notamment des membres supérieurs et/ou inférieurs (difficultés pour se déplacer, conserver ou changer une position, prendre et manipuler, effectuer certains gestes).
§ Le handicap visuel : Concerne les personnes aveugles, mais aussi, dans la majorité des cas, les personnes malvoyantes.
§ Le handicap auditif : La perte auditive totale est rare, la plupart des déficients auditifs possèdent « des restes auditifs » pour lesquels les prothèses auditives apportent une réelle amplification. Selon les cas, ce handicap s’accompagne ou non, d’une difficulté à oraliser.
§ Le handicap psychique : Il ne faut pas confondre la déficience intellectuelle avec le handicap par la maladie mentale, qui affecte le psychisme. La personne handicapée psychique présente une pathologie psychiatrique, apparue au cours de la vie, entraînant des troubles affectifs et émotionnels.
§ La déficience intellectuelle : C’est une difficulté à comprendre et une limitation dans la rapidité des fonctions mentales sur le plan de la compréhension, des connaissances et de la cognition.
§ Les maladies invalidantes : Toutes les maladies respiratoires, digestives, parasitaires, infectieuse (diabète, hémophilie, sida, cancer, hyperthyroïdie…). Elles peuvent être momentanées, permanentes ou évolutives.
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